Dans la vie...

Aguila, Berthoux, Gesrel

Sois fier mon fils de ton braquemart
Arbore-le comme un étendard
Plante-le dans la Marie Brizard
Bien au chaud quand y’aura du blizzard

Et si tu en as une assez longue
Pour faire le tour d’une mappemonde
Ou bien pour ensabler la Gironde
C’est pour toi que sourit la Joconde

Dans la vie y’a qu’une chose d’important
Ecout’ bien ton papa mon enfant
Dans la vie y’a qu’une chose d’important
La longueur de tes couilles à ton gland

Celles qui préconisent le concombre
Pour se troufigner leur antre sombre
Ne méritent pas d’être du nombre
Elles ont lâché les noix pour l’ombre

Celles qui se détournent du chibre
Qui refusent de goûter au calibre
Et qui croient pour cela être libre
Trouveront jamais leur équilibre

Dans la vie y’a qu’une chose d’important
Ecout’ bien ton papa mon enfant
Dans la vie y’a qu’une chose d’important
La longueur de tes couilles à ton gland

J’en connais pour qui notre mandrin
A jamais sentira l’romarin
Leurs chairs seront toujours un écrin
Aux rugueurs des gros nœuds de marin

Bénies soient les femelles en chaleur
Celles qui ont le cul allumeur
Celles qui sont toujours d’bonne humeur
Quand elles décalaminent un gicleur

Dans la vie y’a qu’une chose d’important
Ecout’ bien ton papa mon enfant
Dans la vie y’a qu’une chose d’important
La longueur de tes couilles à ton gland

Mais quand je contemple mon pylône
Je n’ai pas besoin d’une amazone
Ni d’aucune autre grosse cochonne
Qui fit la renommée de Babylone

Il suffit de mes petites pognes
Pour que je m’astique sans vergogne
Et pour que je dégomme les cigognes
De Strasbourg au fin fond de la Pologne

Dans la vie y’a qu’une chose d’important
Ecout’ bien ton papa mon enfant
Dans la vie y’a qu’une chose d’important
La longueur de tes couilles à ton gland

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