Chanson brute
Aguila, Berthoux, Gesrel
On s’est tapé des branlettes Tous debout sur la dunette Les branlées qu’on s’est données Accrochés au grand hunier
A forc’ de niquer les mouettes Ell’s sont devenues muettes A se faire le goéland On s’est tous pourri le gland
Ton murmure ô mer qui déferle Me paraît le froufrou coquin D’un beau brin de mannequin Secouant son prose et ses perles
On s’est tapé des pignoles Sur la photo de Nicole Dieu qu’on s’est bien paluché Dans les cordages accrochés
A forc’ de niquer les mouettes Ell’s sont devenues muettes A se faire le goéland On s’est tous pourri le gland
Pardonnez public vénérable Cette chanson un peu brute Mais la mer n’est pas supportable Pour qui aime les turluttes
On s'est astiqué la bête En rêvant de Bernadette Dieu qu'on a fait d'astiquage Tout droit sur le bastingage
A forc’ de niquer les mouettes Ell’s sont devenues muettes A se faire le goéland On s’est tous pourri le gland
Caressant d’une main tendre Des cheveux de goémons Nous saurons bien faire entendre Des mots doux à qui nous aimons
On s'est bien fourbi le manche Du lundi jusqu'au dimanche On adorait qu'Amandine Vienne nous cirer la pine